BASTANGS, POLISSOIRS, SCIES A RUBAN, TOURETS sont les machines indispensables au bon fonctionnement d’un ATELIER DE COUTELLERIE, quelques marteaux, limes, étaux, tenailles, pinces, papier de verre de différents grains, laine d’acier, forêts et tarauds viennent compléter la panoplie du PARFAIT MONTEUR DE COUTEAUX.
CONSEILS PRATIQUES
Il faut tout d’abord choisir les matériaux pour l’élaboration des plaquettes de votre futur couteau.
LA CORNE est traditionnellement utilisée par les couteliers, notamment la corne de zébu blonde, laiteuse et jaspée qui, une fois polie laisse apparaître de très beaux veinages.
LES CORNES DE CHEVRE ET DE BELIER sont également très largement utilisées pour leur aspect rustique.
LES BOIS PRECIEUX tels que L’ AMOURETTE brun et tigré, LE COCOBOLO marron et doré,
LE BOIS DE VIOLETTE fortement veiné, L’EBENE DU GABON d’un noir intense sont durs et denses et d’un rendu exceptionnel après polissage. Ils s’entretiennent et se nettoient facilement
Eviter les bois tendres, fragiles et difficiles à polir.
Ajoutons à cette liste L’IVOIRE DE MAMMOUTH FOSSILISE un peu plus délicat mais aussi facile à travailler que la corne.
LES DEFENSES DE PHACOCHERE, l’idéal étant de se procurer deux dents semblables, qui coupées en deux dans le sens de la longueur formeront deux paires de plaquettes équilibrées en respectant leur couleur d’origine.
LA NACRE naturelle ou reconstituée permettant de décorer d’incrustations et de marqueterie tous types de manches de couteaux.
IMPORTANT
Il est indispensable pour le bon équilibre de votre couteau d’assembler les paires de plaquettes, quelque soient les matériaux utilisés, d’égale épaisseur, du même veinage et de la même couleur.